Odyssée Richard Strauss I

Samedi 24 septembre 2022

15h | Espace polyvalent | Centre des Congrès | Aix-les-Bains

Le concert

Artistes

Shuichi OKADA, violon
Paul ZIENTARA, alto
Bum-Jun KIM, violoncelle
Clément LEFEBVRE, piano

Programme

Franz Schubert 

  • Trio à cordes en si bémol, D. 471

Richard Strauss 

  • Concertante für zwei Violinen, Violoncello und Klavier
  • Festmarsch in D-Dur für Violine, Viola, Violoncello und Klavier

Quatre jeunes talents formés au Conservatoire de Paris s’attellent aux deux œuvres qu’un Strauss de 20 ans écrit pour le quatuor avec piano : le monumental op. 13, mais aussi une rareté absolue, la Marche festive. Richard Strauss s’inspire de la veine romantique allemande que l’on retrouve dans le trio à cordes de Schubert.

Durée : 55 min
Tarifs : 12€

Biographies

Shuichi Okada

Né en 1995 à Bordeaux, il commence l’étude du violon à l’âge de 5 ans. Après avoir commencé ses études au conservatoire de Bordeaux avec Stéphane Rougier, il est admis au CNSM de Paris à l’unanimité à l’âge de 15 ans, dans la classe de Roland Daugareil, Suzanne Gessner et Christophe Poiget. Il poursuit après ces études à la Barenboim Said Academy de Berlin avec Mihaela Martin et il est actuellement étudiant à La Chapelle Reine Elisabeth avec Augustin Dumay.

Étant passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du quatuor Ysaye, et a la chance de travailler avec des professeurs tel que Claire Désert, François Salque, Jérôme Pernoo ou encore le trio Wanderer. Il participe souvent à des master classes, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov, Patrice Fontanarosa, Donk Suk Kang, Sarah Nemtanu, Stephan Picard… Shuichi est sélectionné pour participer à de prestigieuses académies, comme l’académie Seiji Ozawa (Suisse), l’académie Carl Flesch (où il y obtient le prix Stennebrüggen, le prix Carl Flesch ainsi que le prix Ginette Neveu), ou le festival Santander.

Il est lauréat de beaucoup de concours: 2ème prix au concours international Postacchini, 1er prix au concours international Ginette Neveu, 1er prix ainsi que le prix de la personnalité la plus remarquable au concours international de Mirecourt, et devient plus récemment lauréat dans de prestigieux concours comme le concours Lipizer (Gorizia) ou le concours Fritz Kreisler (Vienne).

En 2015 il gagne le deuxième prix au concours Markneukirchen, et reçoit le prix « Prince of Hessen »lors des master classes à la Kronberg
Academy.

Cela lui donne l’opportunité de jouer avec des orchestres tel que l’orchestre lyrique d’Avignon, l’orchestre de la Hochschule de Weimar, l’orchestre symphonique de Nancy, l’orchestre du DFO (à la salle Pleyel), l’orchestre de chambre « Nouvelle Europe », l’orchestre philharmonique de Baden- Baden, la philharmonique de Vogtland, l’orchestre de Normandie, l’orchestre de l’opéra de Toulon, l’orchestre de Bayonne, l’orchestre Pasdeloup, l’orchestre symphonique de Bienne…

Shuichi est régulièrement invité à des festivals, tel que le festival « les vacances de Mr Haydn », le festival de la Roque d’Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le festival de la Vézère, les moments musicaux de La Baule, les folles journées de Nantes et Tokyo, le festival Seiji Ozawa à Mastumoto, le festival de Pâques de Deauville, le festival de Radio-France, le festival de Giverny, le festival 1001 notes, le festival de Val d’Izère, le festival « musique à Guéthary », le festival de l’orangerie de Sceaux, le festival du Palazetto Bru Zane, où il s’est produit avec des artistes tels que Jerôme Pernoo, Jerôme Ducros, Michel Strauss, Raphael Pidoux, Jean-Claude Vanden Eyden, Peter Frankl, Philippe Jaroussky, Mathieu Herzog, Antoine Tamestit, Claire Désert, Lise Berthaud, Itamar Golan, Jean- François Heisser, Amaury Coeytaux, Stéphanie-Marie Degand, Gérard Caussé, Pierre Fouchenneret, Augustin Dumay, François Salque, Gary Hoffman, Miguel Da Silva…

Il a eu l’occasion de jouer dans de grandes salles en tant que soliste ou en musique de chambre à la salle Pleyel, au Théâtre des Champs Elysées, à la salle Cortot, la Victoria Hall de Genève, le théâtre des Bouffes du Nord, la grande salle du Konzerthaus de Vienne, la grande salle de la Philharmonie de Paris, la fondation Louis Vuitton, au Bozar de Bruxelles, la cité de la musique…

Shuichi est aussi le violoniste du trio Arnold composé de Bum Jun Kim (violoncelle) et Manuel Vioque Judde (alto). Ils sont en résidence à la fondation Singer-Polignac.

Il sort son premier CD (Brahms/Schumann) avec le pianiste Clément Lefebvre, sous le label Mirare.

Il enregistre aussi les quintettes et sextuors à cordes de Brahms avec Pierre Fouchenneret, Lise Berthaud, Adrien Boisseau, François Salque et Yan Levionnois, dans le cadre de « l’intégrale de la musique de chambre de Brahms », pour le label B-record.

Avec le label Alpha, il enregistre l’octuor de Schubert et l’octuor de Raphaël Merlin, ainsi qu’avec la chanteuse Veronique Gens dans des mé-lodies françaises, récompensé par un choc de classica, un diapason d’or, nommé aux victoires de la musique classique dans la catégorie enregistrement.

Il sort son premier disque chez Mirare cette année avec le trio Arnold dans les op.9 de Beethoven.

Cette saison Shuichi se produira dans de belles salles comme l’auditorium de Bordeaux, L’opéra d’Avignon, l’auditorium de Lyon, le théâtre des Champs Elysées, le théâtre du Châtelet, la monnaie et le bozar à Bruxelles, l’opéra de Caen…

Il est soutenu par la fondation Safran, l’or du Rhin et Banque populaire.

Il joue sur un magnifique violon de Carlo Tononi de 1710, prêté par la famille royale belge et La Chapelle Reine Elisabeth.

PAUL ZIENTARA

Nommé à 20 ans Révélation Classique de l’ADAMI 2021, Paul Zientara est déjà lauréat de plusieurs concours internationaux : 3ème prix du prestigieux Concours Lionel Tertis sur l’île de Man, Grand Prix de la Fondation Safran, 1er prix du Concours de Cordes d’Epernay, 3ème prix du Festival Musical d’Automne des Jeunes Interprètes…

Il débute l’alto à l’âge de 7 ans avec Yves Pruvot au Conservatoire de Yerres. Après deux années au CRR de Paris dans la classe de Françoise Gnéri, il est admis à l’âge de 16 ans
au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Sabine Toutain et Christophe Gaugué.
Paul a eu l’occasion de se perfectionner auprès de maîtres tels Tabea Zimmermann, Gérard Caussé, Tatjana Masurenko, Bruno Pasquier, Nils Mönkemeyer, Claire Désert, le Quatuor Ebene, Laurent Korcia…

Il participe régulièrement à différentes académies et masterclasses internationales dont la Kronberg Academy Festival (pour laquelle il a été recommandé par Tabea Zimmermann), Anton Rubinstein Academy de Düsseldorf, Internationale Musikakademie du Liechtenstein…

A 16 ans, Paul interprète en soliste le Concerto de Bartók avec l’orchestre Pasdeloup. Il s’est aussi produit en soliste à plusieurs reprises avec l’Orchestre de la Garde Républicaine, L’Orchestre Colonne, la Nouvelle Europe, la Symphonie de poche, le COGE…

Par ailleurs, Paul a eu pour partenaires de musique de chambre : Renaud Capuçon, Gérard Caussé, Valeriy Sokolov, François Salque, Pierre Fouchenneret, Jérôme Pernoo, Marc Coppey, Adam Laloum, Emmanuel Strosser, Adrien Boisseau, Liya Petrova, Adrien La Marca, Jérôme Ducros, Jérémy Menuhin, Victor Julien-Laferrière, Nicolas Baldeyrou…

Il s’est produit notamment au Festival de La Roque-d’Anthéron, au Festival de Pâques de Deauville, au Centre de Musique de Chambre de Paris, aux Pianissimes, au Festival Idéal au Potager du Roi de Versailles, aux Sonates d’Automne de Loches, au Festival Pablo Casals à Prades, avec le Collectif Fractales, au sein de l’Association Jeunes Talents…

En novembre 2021, il est invité par Renaud Capuçon au festival Nouveaux Horizons où il interprète entre autres diverses créations contemporaines dont une œuvre de Diana Soh en duo d’altos avec Gérard Caussé.
Il joue régulièrement en duo avec l’organiste Vincent Warnier qui a récemment composé « Légende », œuvre pour alto et orgue dont Paul est le dédicataire. Ils en ont interprété la
création en octobre 2020.

En mars 2021, Michel Le Naour lui consacre un article dans le magazine Classica. Il apparaît aussi dans d’autres médias comme France Musique, Diapason, Arte Concert, Bachtrack…

Paul joue sur un alto de Patrick Robin, financé par la Fondation Safran pour la Musique, à l’initiative de l’association TALENTS & VIOLON’CELLES.

Clément Lefebvre

S’il existe un cercle des poètes-musiciens, le pianiste Clément Lefebvre en est le porte flambeau de sa génération. Son premier disque « Rameau/Couperin », paru en 2018 chez Evidence Classics, le révèle comme tel au public et au sein du monde musical. Il porte sa signature artistique unique, qui lui vaut une reconnaissance immédiate et unanime : un « coup de maître » couronné d’un Diapason d’Or Découverte. Son second disque paru en novembre 2021 consacré à Ravel, CHOC de Classica, reçoit les plus beaux éloges : « Enfin nous le tenons le ravélien des prochaines décennies et nous ne le lâcherons plus ! » s’exclame Philippe Cassard. « Perdez-vous dans ce Ravel touché par la grâce et l’émotion » conseille Jean-Charles Hoffelé, tandis qu’Alain Lompech incluant son Rameau/Couperin, parle de « deux CD à thésauriser ».

Sa personnalité authentique et son sens poétique ont été particulièrement remarqués au Concours International Long-Thibaud-Crespin 2019, dont il est lauréat. Auparavant, il avait été distingué outre-manche, en remportant en 2016 le 1er Prix et le Prix du public au Concours international de piano James Mottram de Manchester. Cette double consécration arrive au fil d’un périple musical qui commence dès sa prime jeunesse dans le nord de la France, puis à Paris tandis qu’il n’a que dix ans, avec Billy Eldi qui lui donne pour bagage tout ce qui constitue les fondements de l’art musical. Il se poursuit ensuite à Lille, où il se forme auprès de Marc Lys et de Jean-Michel Dayez, puis au conservatoire de Boulogne Billancourt dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson, et enfin au CNSM de Paris: élève de Roger Muraro et d’Isabelle Dubuis, il y reçoit également les conseils de Claire Désert, d’Alain Planès, et de Pierre-Laurent Aimard. Fort d’une grande exigence artistique qu’il porte en lui, développée auprès de ces maîtres, il doit en particulier à Roger Muraro de savoir affirmer sa pensée musicale dans la rigueur, la profondeur mais aussi l’imagination expressive, que ce soit par l’attention portée à la clarté du discours musical, ou celle vouée à la création d’un univers sonore. Pierre par pierre, sa carrière artistique s’érige et prend forme solidement: la Fondation Banque Populaire, la Fondation Safran, le Mécénat Société Générale, ces prestigieuses institutions dont il devient lauréat, lui apportent leur confiance et leurs soutiens.

Les festivals et les organisateurs l’invitent : il se produit notamment à la Roque d’Anthéron, à la Folle Journée de Nantes, au Festival Chopin à Paris, aux Solistes à Bagatelle, à Piano en Valois, au festival Muse et Piano, au Nohant Piano Festival, à Piano au Musée Würth, au Festival de Fénétrange, à l’auditorium de Radio France, à l’auditorium du Louvre, à la Philharmonie de Paris, à la Scala. Il est présent sur les scènes étrangères : Dublin, Pékin, Bruxelles, Berlin, Amsterdam, et effectuera en novembre 2022 une tournée au Brésil. Soliste, il a le privilège de jouer en concerto avec le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National de France, l’Orchestre de la Garde Républicaine, l’Orchestre National de Metz.

Partenaire recherché en musique de chambre, il est invité à partager la scène avec Philippe Bernold, Anne Queffélec, Anastasia Kobekina, Olivier Patey, Philippe Bianconi… Il se produit régulièrement en duo avec le pianiste Alexandre Lory, tous deux attachés à explorer les plus grandes pages orchestrales via l’art de la transcription. C’est avec le violoniste Shuichi Okada qu’il a conçu et interprété le programme de leur disque paru en 2019 sous le label Mirare : sonates et romances entrecroisées de Robert et Clara Schumann, et de Johannes Brahms.

Enfin, on peut retrouver Clément Lefebvre sur les chaînes Medici.tv et Mezzo, qui lui ont consacré plusieurs enregistrements.
« Clément Lefebvre nous ouvre les portes d’un monde musical toujours renouvelé: dans Schumann, dans Couperin et Rameau de toute évidence, mais aussi dans Debussy, Ravel, Haydn, Brahms, Fauré… Artiste inspiré, élégant et sensible, il nous en dévoile des charmes insoupçonnés. Son jeu, à l’image de son sourire et de son regard, sincère et juste, conjugue cet équilibre parfait qui touche l’esprit et le cœur, entre tendresse et volonté, rêverie et énergie. Clément Lefebvre a le verbe noble, et la poésie au bout des doigts. »  Jany Campello

Bumjun Kim

Né en 1994 en Corée du Sud, Bumjun arrive en France à l’âge de 7 mois. Il étudie dans la classe de Xavier Gagnepain au Conservatoire à Rayonnement Régional de Boulogne-Billancourt avant d’être admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris à l’âge de 15 ans, dans la classe de Philippe Muller.
Il se perfectionne par la suite en parallèle à Berlin auprès de Troels Svane et à Paris avec Jérôme Pernoo.

Lauréat de nombreux prix internationaux, il est très vite l’invité de festivals en Europe et en Asie. Durant ses dernières années au conservatoire, il fait ses débuts en tant que soliste notamment à la Philharmonie de Paris et au Seoul Art Center.
Il se produit depuis sur les grandes scènes internationales, au Victoria Hall de Genève, au théâtre des Champs Elysées, à la fondation Louis Vuitton, à la Philharmonie de Berlin, ou encore au Seiji Ozawa Hall de Tanglewood aux États Unis.

En 2019, Bumjun intègre la célèbre Académie Karajan de l’Orchestre Philharmonique de Berlin, où il a le privilège de jouer auprès des plus grands chefs d’orchestre de notre époque.

Bumjun mène une vie active de chambriste, membre senior de la Seiji Ozawa International Academy Switzerland, il fonde en 2018 le Trio Arnold en résidence à la fondation Singer-Polignac.

Il est régulièrement invité à des festivals tels que le festival du Printemps des Arts de Monte-Carlo, l’Août Musical et le festival de Pâques de Deauville, le festival des Arcs et les Folles journées de Nantes, et est depuis 2016, lauréat des fondations Adami, Safran, l’Or du Rhin et Banque Populaire.